Mélissa Demandre
Pourquoi Mme Abeille ?
La réponse en vidéoQui se cache derrière Mme Abeille ? Comment suis-je devenue une auditrice conseil qui navigue d’entreprise en entreprise ?
→ Pour celles et ceux qui préférent lireQui se cache derrière Mme Abeille ?
🔎 En octobre 1989 mes parents me donnent un prénom d’origine grecque qui signifie abeille : MélissaJe m’envole vers les études, la comptabilité s’invite sur mon planning de cours à la rentrée 2009, lorsque j'intègre l'école de commerce de DIJON. Mon premier stage, réalisé en cabinet sera une révélation. Je veux devenir Expert-Comptable pour accompagner les dirigeants et mettre mes compétences au service de leur performance.
En 8 ans j'assure différents postes au sein de plusieurs cabinets en remettant régulièrement en question le métier, le management... Jusqu’à réaliser que mon épanouissement professionnel dépend exclusivement de moi. Je m’intéresse aux sciences cognitives. Je me forme à des techniques pour comprendre le fonctionnement du cerveau. Je décrypte les relations humaines qui peuvent aussi bien gangrainer l’ambiance de travail, que faire pousser des ailes à toute une équipe !
J’ai l’audace de présenter au diplôme d’expertise-comptable des méthodes de neuro-management pour limiter le turnover dans les cabinets, permettre aux Experts-Comptables de déceler les motivations profondes de leurs collaborateurs et faciliter leur montée en compétences.
Aujourd’hui installée, je suis certifiée Praticienne en Approche Neurocognitive et Comportementale. J’accompagne les Experts-Comptables dirigeants vers la performance organisationnelle et salariale, communément appelée biosystemique.
📖 Ma façon de travailler :
- Monter🧗♀️sur la montagne pour prendre de la hauteur, 🔭de la distance et mieux
- Examiner le fonctionnement du cabinet, en tenant compte de
- L'ADN🧬dont je m’imprègne
- Illustrer👩🏻🎨pour traduire ce que j’observe, apporter des
- Solutions inspirées des neurosciences pour recréer la
- Synergie, le tout avec la légèreté et l’efficacité d’une
- Abeille
C’est la méthode de Mme Abeille !
Ecrit le 19/04/2020
Qualifiée
Diplômée d’Expertise-ComptableCommissaire-Aux-Comptes, inscrite à la CRCC d’Aix Bastia
Certifiée Praticienne en Approche Neurocognitive et Comportementale : INC
Formatrice pour la CNCC, l'ARFEC, l’AFORCE, FOROM, l'IRF BFC
Consultante
Conseil en management
Je partage ma vision du management sur matchtoncab
Les sujets abordés :
- Erreurs de motivation ?
- Conflit avec/entre collaborateurs
- Manager VS leader
- Stratégie managériale
- Feedback négatif
Conceptrice
Outil CNCC
Accessible sur Sidoni
Motiv'Audit transforme les motivations des auditeurs en missions d'audit
La CNCC a voulu proposer aux confrères et consœurs un outil pertinent pour les soutenir dans leur stratégie de fidélisation de leurs collaborateurs.
Motiv'Audit mise pour cela, entre autres, sur la mobilisation des équipes au service du développement des missions autres que la certification des comptes (audit Cyber, démarche de durabilité, analyse de la PAF, diagnostic de conformité…).
Yannick Ollivier, Président de la CNCC, le 6 janvier 2022
Conférencière
Mme Abeille conçoit et anime des conférences spécifiquement pour vos évènements
→ Echangeons sur votre projet→ Voir les interventions
Auteure
Articles
Du point de vue des neurosciences, quel est l'apport de la reconnaissance en cabinet ?
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Lorsqu’on évoque le sujet de la reconnaissance en cabinet on pense systématiquement son aspect financier : la rémunération, le 13ème mois, l’intéressement, ou la participation…Plus facile pour un collaborateur de rester motivé quand il a obtenu la confirmation qu’il était en adéquation avec le poste qu’il occupe plutôt que d’attendre la date d’anniversaire de son embauche.
Au final, nous sommes nombreux à espérer des récompenses bien avant la fin d’un processus, comme la période fiscale. Typiquement nous sommes contents de savoir que le client est satisfait de notre intervention avant même que nous lui fournissions son premier bilan…
– Pourquoi ? Parce que la reconnaissance est davantage une preuve de contribution, qu’une certification à obtenir, elle est émotionnelle plus que matérielle. En approche neuro cognitive et comportementale on distingue 2 types de reconnaissance : active et passive
Nous éprouvons tous de la satisfaction lorsque nous arrivons au bout d’une tâche qui plus est fastidieuse ou chronophage, par exemple l’homogénéisation des logiciels, procédures et méthodes de travail dans le cadre du rachat d’un cabinet… Cela se matérialise par la libération de dopamine dans le cerveau, l’hormone du plaisir qui diffuse cette sensation de contentement. Cette récompense s’appelle la reconnaissance active, et trouve son origine dans nos propres actions.
A l’inverse la reconnaissance passive, s’obtient par une confirmation extérieure des choix et réalisations, moyennant une validation qui intervient par le biais d’un jugement. Cette forme de reconnaissance expose davantage à ressentir de la frustration puisque l’intéressé reste dans l’expectative. En conséquence le cerveau enregistre un déficit de dopamine mais également un manque de sérotonine. L’hormone de la confiance et du respect social est éventuellement sécrétée suite à une interaction qui s’articule autour du sujet faisant l’objet de la recherche de reconnaissance.
Les collaborateurs sont régulièrement confrontés à ce schéma d’attente passive. Ainsi quand la reconnaissance vient récompenser un objectif atteint ou un investissement (la prime de bilan, les chèques cadeaux à Noël), elle suffit en réalité à peine à effacer la frustration accumulée autour du manque d’attention et de considération pour les travaux réalisés. Pour que la reconnaissance soit suffisante il faut la voir comme un carburant à la motivation et prévoir de vérifier ponctuellement le niveau de la jauge.
La reconnaissance redonne aux individus l’élan pour poursuivre leurs travaux, le fait d’accorder de l’intérêt aux tâches de chacun accroît la valeur sociale des missions.
Il est difficile de fournir de la considération au quotidien à tous les membres de l’équipe, mais contrairement à ce que l’on pense la reconnaissance n’est pas nécessairement une avalanche de positif. Remercier les collaborateurs pour leur contribution à travers un mail, n’exclut pas de rendre compte de façon négative. Le feedback est un excellent moyen d’impliquer les collaborateurs, de les inciter à poursuivre leur montée en compétences et donc une façon de les guider vers une satisfaction issue de leur propre reconnaissance (active).
Ecrit le 14/01/2021
Bilan de fin d'année, objectifs et résolutions
→ Lire l'articleBilan de fin d’année, objectifs et résolutions
Vous est-il déjà arrivé de vous désoler lorsqu’une personne (un proche, un associé, un collaborateur) vous fait part de sa nouvelle idée révolutionnaire et que vous réalisez que, comme les précédentes, elle ne verra vraisemblablement jamais le jour ?
Avez-vous la capacité d’identifier le retard pris dans l’exécution d’un programme, celle d’anticiper les difficultés à concrétiser un projet, ou celle de prévenir les défaillances qui conduiront à l’échec ? Tout dépend s’il est question de l’avancement de nos propres projets. Pourquoi est-il si difficile de se confronter à ses blocages, ses freins, et à sa réalité ?
Du point de vue de l’approche neuro-cognitive et comportementale, le cerveau fonctionne sur la base d’automatismes. Déstabilisés par les situations inconnues et/ou complexes, nous nous laissons envahir par la peur et adoptons l’un des 3 réflexes dits instinctifs que sont :
– la fuite (l’agitation),
– la lutte (la résistance),
– ou l’inhibition (la sidération).
Devant un projet d’envergure comme le rachat d’un cabinet avec toutes les dimensions qu’il englobe, nous pouvons facilement nous laisser submerger par la peur de l’échec. Dans ce contexte, la réaction la plus courante s’appelle le stress de fuite et se matérialise par l’hyper activité, l’impression de ne plus savoir où donner de la tête, et d’être débordé. « Je dois impérativement finaliser le juridique de l’opération, puis faire le point avec la responsable du service social du cabinet racheté, avant de m’occuper de la fusion des portefeuilles au niveau des différents logiciels. Je ne dois pas oublier de finaliser le rapport d’évaluation pour un client et de présenter la lettre de mission au nouveau prospect… »
Cette agitation exacerbée rassure sur la capacité à abattre du travail en enchaînant rapidement une multitude de tâches. Comme un pare-feu pour éviter la confrontation avec nos peurs, l’hyper activité provoque l’interruption systématique du projet en cours au profit d’obligations au caractère faussement prioritaire. Par conséquent la dernière information reçue est traité la première, comme une urgence. Cette méthode, comparable au système d’évaluation des stocks (LIFO), se révèle peu judicieuse et laisse peu de temps ou d’espace aux projets qui nous animent et nous procurent davantage d’énergie, de satisfaction et de reconnaissance.
Alors en cette période propice aux bilans d’atteinte des objectifs et à la fixation de nouvelles résolutions, je vous partage 3 conseils applicables de l’initiation à la concrétisation de vos projets en passant par le suivi de leur avancement :
1. Prenez le temps d’accueillir la peur de l’échec attachée à chacune de vos idées et réalisations, sans chercher à la raisonner, tout au long du projet ;
2. Passez en revue les projets en cours en attribuant un niveau d’exigence et en vérifiant qu’il soit corrélé aux moyens alloués (temporels, financiers et humains) ;
3. Entourez -vous et impliquez des tiers afin de pouvoir compter sur l’intelligence adaptative et collective au cours des différentes étapes que vous aurez définies.
Ecrit le 22/12/2020
Entrepreneure
Au micro de
Crazy Skills :→ Episode #6
Voies de comptables :
→ Episode #31 → Episode #32